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COLLOQUE : FIN DES TRAVAUX SILA 2012

Organisé En Hommage À Assia Djebar

Les travaux du colloque “Littérature et histoire” ont pris fin avant-hier après-midi, sous le chapiteau de l’hôtel Hilton, en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, et de Jean-Pierre Chevènement, président de l’association France-Algérie (la visite de M. Chevènement s’inscrit dans le cadre du vernissage, aujourd’hui à 18h, à l’Institut français d’Alger de l’exposition “Dessins de presse”).

Mme Toumi a exprimé sa fierté de la tenue d’un tel colloque. Quant à Slimane Hachi, directeur du Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah, organisateur du colloque), il a proposé la reconduction à chaque Sila de ce colloque, organisé cette année en hommage à Assia Djebar.

En outre, durant le colloque, les intervenants ont analysé l’utilisation de la matière historique par des écrivains algériens (Dib, Boudjedra, Kateb, Ouettar, Laredj...) pour témoigner de la violence coloniale, de la contre-violence libératrice de la guerre d’indépendance ainsi que de la violence intégriste qui déchire le tissu social depuis son irruption dans les années 1990. Ces écrivains, soulignent les intervenants, ont également apporté un “regard subjectif, mais critique” sur l’écriture de l’histoire et les “enjeux politiques” qu’elle représente.

Reprenant la post-face de Qui se souvient de la mer de Mohammed Dib (1962), Nourredine Sâadi a évoqué la “nécessité de témoigner autrement” de la violence de la guerre qui a conduit l’écrivain à aborder l’histoire, par le biais du roman fantastique, afin “d’éviter l’enfer de la banalité”, résume-t-il.

D’autres conférenciers comme Mourad Yellès, enseignant à l’Inalco (Insitut national des langues et civilisations orientales, Paris), ont rappelé, de leur côté, que la présence de l’histoire chez les romanciers algériens n’excluait pas une dimension “métahistorique”, à l’exemple des références mystiques et anthropologiques chez Mohammed Dib dans Le désert sans détour (1992) ou dans Simorgh (2003). Cette dernière dimension permet, selon Yellès, de replacer la littérature algérienne dans un contexte plus universel, à travers les interrogations posées par Dib à propos de la violence intégriste sous le prisme du “sens métaphysique de la violence historique”.

Ce dernier point révèle, ainsi que l’a rappelé Rachid Boudjedra dans sa conférence inaugurale, que la “question de la violence historique”, qui s’est tant posée chez les écrivains algériens, se retrouve dans les premiers textes qui ont utilisé l’histoire comme matière littéraire depuis Les Mille et une Nuits jusqu’aux écrivains modernes comme l’Irlandais James Joyce ou l’Américain William Faulkner.

Source : Liberté














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