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FADELA M’RABET SILA 2012

Rencontre avec FADELA M’RABET autour de son nouvel ouvrage la salle d’attente : “Personne, ne détruira jamais l’amour que j’ai pour l’Algérie”

Fadéla Merabet, figure reconnue du féminisme algérien, docteur en biologie, journaliste et auteur de plusieurs ouvrages dont La femme algérienne et Les Algériennes publiés aux éditions françaises Maspéro respectivement en 1965 et 1967, Café de l’imam… , a animé, dans l’après-midi du lundi, dans le cadre de la tenue du 17e Salon international du livre, une rencontre-débat au sein de la salle Moufdi-Zakaria de la SAFEX, aux Pins Maritimes, en présence des lecteurs et fans de la romancière algérienne.

Elle a lu des passages de son dernier livre La salle d’attente, où elle décrit avec force détails les souvenirs de son propre vécu, notamment de l’histoire de l’Algérie où se mêlent l'imaginaire, le présent et le passé, dans un réveil des émotions qu'on croyait oubliées, avec une sensibilité aussi aigu, ainsi que de fort accents de sincérité sous un rythme de poésie dans ses phrases.

On peut distinguer dans ce livre une petite différence des autres : d’abord par la qualité d’écriture, du regard, de la sensibilité de tous ce quelle ressent, mais différent aussi par les accents, par ce que comme elle le dit dans la première page du livre «En parlant de l’histoire de l’Algérie, celle de l’Algérie se présente comme une partition à chacun de l’interpréter selon sa musique intérieure comme une marche héroïque ou comme une marche funèbre.

Toute littérature renait dans une souffrance et l’on écrit pour s’on délivrer, lui donner une expression universelle, éventuellement faire une arme. L’important c’est la fidélité à sa voix intérieure. Mais pas la trahir, (…), ce paradoxe est en chacun, chacune de nous malheureusement. Nous sommes très fières de notre pays et nous aimerions tant qu’il soit mieux que ce que nous avons fait. Puisque malgré tout, c’est nous qui avons été les bâtisseurs depuis l’indépendance» écrit t’elle. C’est une belle symphonie sur le temps que nous offre Fadéla M’Rabet dans ce nouveau livre.

A sa façon, elle circule à travers les moments de sa vie et, d’une époque à l’autre, nous restitue aussi l’histoire de l’Algérie. Les deux histoires s’entrelacent, avec des pages pleines de tendresse et de poésie quand elle évoque le bonheur des meilleurs moments de son enfance et des pages impitoyables, quand elle dénonce le gâchis des espérances trahies et des attentes toujours déçues.

Elle déclare que la priorité est le plus important pour elle c’est la sélection des mots «J’attache beaucoup d’importance aux mots justes. Je choisie d’abord le mot le plus juste quant j’écris mes textes et je donne toujours la préférence aux mots justes, par ce que je suis là pour transmettre et non pas pour éblouir. C’est la raison pour la quelle je ne veux pas paraphraser le texte. Un écrivain c’est d’abord un texte» Elle dégage une colère qui jaillit du plus profond de l’amour qu’elle éprouve pour son pays, bien quelle réside à l’étranger.

Dans un autre passage qu’elle lit pour l’assistance elle souligne bien le cadre émotionnel et l’attachement quelle a avec son pays «Personne, ne détruira jamais l’amour que j’ai pour l’Algérie.

L’Algérie, c’est Djedda. Je suis habitée par son maintien, sa voix, ses parfums. Elle est mon regard qui soutient celui des hommes sans ciller, elle est la couleur de mes cheveux, le khôl de mes yeux. Sa respiration rythme mes narrations, l’éclat de mes matins, quel que soit l’endroit où je me trouve, quel que soit le temps, il restera éternellement celui de mes aurores à ses côtés, quand elle faisait sa prière debout face à la mer».

écrit Fadéla Merabet dans son ouvrage, à l'écriture tantôt poétique et nostalgique, tantôt cinglante, mais toujours fluide et limpide, et d'une très haute tenue. Ce livre qui est une écriture des instants magiques vécus dans l’enfance, où l’auteur nous fait plonger aussi dans l’histoire de l’Algérie, est en réalité une pensée de l’auteur qui se remémore, des moments où l’intensité du souvenir reflue à la mémoire en ravivant dans l’être le bonheur et la magie des instants d’autrefois.

Source : El Moudjahid
















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