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LES HISTORIENS FACE A LA QUESTION DES ARCHIVES SILA 2012

" Une mémoire à l’abandon "

Dans le cadre de la XVIIe édition du Salon international du livre d’Alger (Sila), des conférences sont animées quotidiennement au niveau des salles du Palais des expositions (Safex). Mardi dernier, à la salle Ali-Mâachi, les défaillances quant à la question des archives en Algérie ont été abordées lors d’une conférence intitulée “Les historiens face à la question des archives”.

Les intervenants sont revenus tout au long de cette rencontre sur l’absence de formation dans ce domaine. “Dans la bibliothèque, il y a des manuscrits qui datent du VIIIe au XIXe siècle, ils portent sur les sciences en langues arabe et turque. Nous avons découvert d’autres manuscrits sur les sciences en Méditerranée écrits en hébreux et ceux en mathématiques sont transcrits en turc”, a précisé Ahmed Djebbar. Et d’ajouter : “Ils ne sont pas préservés, cette mémoire est en train de mourir et cette raison est liée à l’absence de formation et de spécialistes qui puissent la lire.” Dans son allocution, le mathématicien et historien a insisté sur le fait qu’“il faut former des chercheurs pour leur apprendre à classer et à lire ces documents”.

D’autre part, Fouad Soufi, historien et maître de recherche au Crasc, a souligné que “les archives ont un lien direct avec l’État. Mais elles ne sont pas ouvertes au public”. Et de préciser : “Les archivistes sont bibliothécaires. Nous n’avons pas appris l’histoire ! Comment peut-on être archiviste sans connaître l’histoire?” Ce problème de formation est la résultante d’un manque de considération envers ce domaine qui représente “l’histoire d’un peuple”.

D’ailleurs, cette négligence remonte aux accords d’Évian. “Les archives d’Algérie ont quitté le pays pour la France en 1961. Lors des accords d’Évian, ce sujet n’a pas été abordé. Car, il n’était pas fondamental pour les Algériens, mais seulement pour les Français”, a indiqué Fouad Soufi. Ces archives qui sont considérées comme le “bien” de la France, n’ont jamais été “restituées” et “pour reprendre ces archives de la France, il faut que toute la génération pieds-noirs disparaisse”, a fait savoir le chercheur. Les intervenants ont rappelé qu’en 1995, tous les ministères ont été informés pour “la création d’une direction d’archives. Mais avec les années, elle s’est transformée en sous-direction des archives pour devenir un bureau d’archives”.



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