Le poète égyptien Djamel Bekhit, « un poète de l’amour et de la liberté », a animé, lundi, une rencontre conviviale. Il s’est dit très ravi d’être en Algérie qu’il considère comme son 2ème pays. « C’est la 4ème fois que je viens en Algérie, mais mon cœur et mon âme y son toujours présents ».
Il dira ensuite : « L’Algérie n’est seulement pas un nom, c’est un symbole de la liberté. La Révolution algérienne représente pour nous toujours un symbole, un sens de libération et de liberté. »
« Lorsque nous étions enfants, l’indépendance de l’Algérie était pour nous un rêve, un espoir, et nous priions pour que l’Algérie s’affranchisse du joug colonial. »
Notons que Djamel Bekhit est spécialisé dans la poésie (égyptienne) populaire, une poésie à travers laquelle il aborde les questions et les préoccupations des sociétés arabes. Et s’il s’intéresse à la poésie populaire, c’est « parce qu’elle est la langue de la vie, de tous les jours, celle parlée au quotidien », a-t-il dit, précisant : « je fais de la poésie populaire, car je me sens proche du peuple, parmi le peuple, et si j’en fais, c’est pour être aussi à l’écoute de la société. »
Djamel Bekhit voit dans la poésie « une arme efficace pour la prise de conscience et un acte de changements ».
Il a, ensuite, soutenu que « la poésie relève de la création », et « la création est un acte de résistance ». « La culture d’une manière générale libère les consciences », a-t-il souligné.
Djamel Bekhit, pour qui la chanson est un art faisant partie intégrante à la poésie, a estimé que « la poésie véhicule des idées et la voix du peuple ». Il a, ensuite, regretté de l’inexistence d’un réseau favorisant la circulation entre des poètes égyptiens et des poètes algériens. « Il y a très peu d’expériences et d’écrits qui nous parviennent. On ne connait que très peu de la poésie algérienne », a déclaré Djamel Bekhit qui a avoué d’être tombé amoureux d’une femme algérienne, à savoir Hiziya. Ce personnage légendaire sur qui on a composé un poème.
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