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PRESENTATION |
SILA 2012 |
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17ème Salon International du livre d’Alger (SILA)
50 ans d’édition en Algérie
La 17ème édition du Salon International du Livre d’Alger (SILA) ouvre officiellement ses portes le 20 septembre 2012. Cet évènement culturel placé sous le haut patronage du Président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, a lieu cette année du 20 au 29 septembre 2012 au Palais des Expositions des Pins Maritimes et coïncide, donc, avec l’anniversaire du cinquantenaire de l’indépendance nationale.
Plus de 600 éditeurs d’une quarantaine de pays ainsi qu’une centaine de participants parmi les professionnels de l’édition, des métiers du livre, des écrivains, des poètes, des universitaires et des intellectuels algériens et étrangers de renom seront présents à cette nouvelle édition dont le slogan – de circonstance- est «Mon livre, Ma liberté» : un bel hymne à la lecture libératrice de l’esprit et vecteur de savoir et de connaissances.
Leur rendez-vous avec le grand public du SILA est donné pour une passionnante immersion dans l’Histoire, l’édition et la création littéraire et esthétique dans notre pays à travers la contribution d’intervenants du monde entier puisque tous les continents y seront pratiquement représentés du Japon au Venezuela et de la Suède au Qatar en passant par le Sénégal et le Bénin….
Une fête internationale du livre, donc, qu’Alger aura à célébrer avec la distinction particulière de rendre hommage à deux grandes figures martyres des lettres algériennes : Ahmed Réda Houhou et Mouloud Feraoun. Cette halte historique et littéraire de respect et de remerciement à deux de nos écrivains majeurs accueillera des auteurs et des figures du monde artistique et médiatique auxquels sera confiée l’exaltante tâche de revisiter pour le public quelques-unes des plus belles pages du patrimoine romanesque et poétique algérien.
Parmi eux, Rachid Boudjedra dont l’œuvre puissante s’étend maintenant sur près d’un demi-siècle et qui fera l’objet d’une lecture au cours d’une rencontre qui lui sera spécialement dédiée ; Wassiny Lâaredj dont la double expérience d’auteur et de critique universitaire en fait aujourd’hui une référence saluée en Algérie, au Maghreb et dans le monde arabe ; Yasmina Khadra, grand ami du SILA, dont la notoriété dépasse aujourd’hui l’espace littéraire maghrébin et méditerranéen. Cela, sans compter toutes les «plumes» jeunes et montantes qui se font éditer à l’étranger et de plus en plus en Algérie contribuant à l’enrichissement et la diversification du paysage éditorial national, un sujet auquel seront consacrés d’importantes interventions pour un débat qui devrait aboutir à mieux cerner ses réalités et ses perspectives.
Les thématiques retenues sont donc naturellement en relation avec l’Histoire, celle du mouvement national et de la guerre de libération nationale, de la création littéraire et esthétique, de l’édition en Algérie depuis 1962 à nos jours, ainsi qu’avec celles en relation avec les questions géopolitiques concernant les pays issus des indépendances.
Les participants sont d’éminents historiens dont certains de la jeune génération, des auteurs, des chercheurs en sciences politiques et humaines, des spécialistes en relations internationales. Parmi eux, Daho Djerbal, Fouad Soufi, Moula Bouaziz, Aissa Kadri, Tramor Quemeneur, Todd Shepard, Clement Henry Moore, René Gallissot, Pascal Boniface, Michele Brondino, Yvonne Fracasseti… Et un grand nombre d’auteurs africains et de professionnels qui viendront pour célébrer et raviver l’esprit panafricain qui anime l’Algérie depuis toujours et dont la flamme s’est ravivée depuis le deuxième grand festival panafricain qui s’est tenu à Alger en 2009.
Un colloque sera par ailleurs organisé les 28 et 29 septembre, sur la littérature et l’Histoire pour décrypter avec des écrivains et des spécialistes invités par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (CNERPAH) la relation parfois intime qui existe entre les deux champs d’étude et les deux disciplines. Ce colloque à caractère scientifique se fera en hommage à Assia Djebar, grande figure de la littérature algérienne et dont l’œuvre qui s’étend sur plus de cinquante ans appartient aujourd’hui au patrimoine universel.
En ce qui concerne les spectacles, un cycle de projections de films en collaboration avec le Musée national de la cinématographie (la cinémathèque algérienne) sera consacré à l’adaptation cinématographique d’œuvres littéraires, tant universelles que nationales, avec une focalisation sur les films portant sur la question de l’adaptation à l’écran d’œuvres littéraires importantes algériennes et universelles. Il y aura également dans le cadre de la participation étrangère aux programmes d’animation une pièce de théâtre sur le thème de la guerre de libération, La fontaine d’or, jouée par le duo Geneviève Buono et Claude Chevallier, ainsi qu’un concert de jazz animé à la salle El Mouggar par le Quintette italien Antonio Flinta Quartet.
Bienvenue à la fête du livre.
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