Le rideau est tombé samedi sur la 17ème édition du salon international du livre d’Alger. Pour ce dernier jour, le public était au rendez-vous. Il y avait même foule. A l’intérieur du pavillon central, c’était la cohue. Les visiteurs aussi bien nombreux que motivés par une curiosité intellectuelle, parcourraient les stands et profitaient à fond des dernières heures du 17ème SILA.

Certains achetaient des livres, d’autres se contentaient en revanche de toucher les livres, les feuilleter et, à l’occasion, en acheter un si, bien sûr, le titre suscite leur intérêt. Déjà, dès l’ouverture des portes, dans la matinée à 10h, les gens y affluaient de tous côtés, comme s’ils allaient accomplir un pèlerinage. Les retardataires prennent d'assaut le salon. Côté exposants, les éditeurs affichent une mine de satisfaction.

« On est content de revenir à la Safex », nous dira Samira Bendris, du stand l’Agence national pour le rayonnement culturel, et d’ajouter : « le salon a drainé beaucoup de monde. Cela démontre que les gens s’intéressent de plus en plus au livre. ». Abondant dans le même sens, Selma Hellal et Sofian Hadjadj des éditions Barzakh diront : « Nous sommes satisfaits de cette édition. Nous sommes plus confortables que les années précédentes où nous étions au complexe sportif Mohamed Boudiaf (5-Juillet) un peu confiné. Nous sommes aussi satisfaits sur le plan de la rencontre avec le public. »

« C’est quelque chose à la fois d’encourageant et de rassurant. « Encourageant, parce que ça nous pousse une fois encore à aller de l’avant et de continuer dans l’édition. Rassurant, parce que ça nous réconforte dans la mesure où il existe bel et bien un lectorat », s’accordent à dire la plupart des éditeurs.

D’autres éditeurs ont estimé que « le salon international du livre d’Alger contribue à encourager notamment auprès des jeunes la lecture et à booster les métiers du livre. ». Notons que le Salon s’améliore d’année en année. L’aménagement des stands se professionnalise. Il y a un effort dans la conception scénographique de l’espace des stands.

Pour sa part, Samia Chikh, des éditions APIC, dira : « ce que j’ai pu constater lors de ce 17ème SILA, c’est bien l’afflux du public. Il est présent en force. J’ai pu constater également qu’il y a eu beaucoup de jeune qui s’intéresse au roman. Cela contredit l’idée qui veut faire croire que les jeunes ne s’intéressent pas à la littérature, donc ils ne lisent pas. J’ai pu constater aussi que, parmi le public, il y a une bonne présence des femmes. Il y a même des lecteurs qui viennent à la rencontre de leurs auteurs. Ce que l’on peut dire aussi, c’est que les gens achètent. Ils consacrent un budget pour l’achat du livre. »

Ainsi, le 17ème salon international du livre d’Alger s’est clôturé sur une note de satisfaction. Donc, nous nous donnons rendez-vous à l’année prochaine.