Mohamed Seghir Oustani, fondateur des éditions « La Maison du livre », a été honoré dernièrement à la 17e édition du SILA. La dimension nationaliste et humaine de Mohamed Seghir Oustani a été mise en exergue lors d’une rencontre consacrée au parcours de l’un des premiers éditeurs algériens après l’indépendance. Mohamed Seghir Oustani incarnait la sérénité, le pardon et la sagesse, ont affirmé plusieurs intervenants. Mohamed Seghir Oustani se distinguait autant par sa dimension de grand acteur du livre que par ses qualités humaines. Le public a eu droit ensuite à la précieuse biographie. « Mohamed Seghir Oustani défendait souvent les livres produits par sa maison d’édition, tout en procédant à une attaque en règle du manque de professionnalisme des imprimeurs en Algérie ou encore en Afrique, trop prompts, selon lui, à embaucher par népotisme plutôt que sur les compétences professionnelles du personnel. Ce qui manque, ce sont de vrais professionnels du livre.
Et de décocher une flèche polémique à l’endroit des fossoyeurs ». Selon des témoignages, Mohamed Seghir Oustani disait : « Le lecteur a droit à de bons et de beaux livres. » Cette intervention un brin vigoureuse donne davantage le sentiment de la rigueur nécessaire dans le métier d’éditeur plutôt qu’elle n’était volontairement polémique.
Source : Horizons
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